Je ne pense pas, j’ai des pensées.

Publié le 4 avril 2024 à 12:27

Nous avons tous entendu le fameux “je pense donc je suis”.

Notre esprit génère entre 6000 et 70000 pensées par jour, selon les études. La science ne connaît pas encore grand chose sur le fonctionnement des pensées, mais nous savons au moins que la pensée est comme un signal électrique envoyé à notre corps et qui va se traduire en émotion, en comportement et habitudes de vie. C’est notre cerveau qui agit comme une centrale électrique, qui capte et qui distribue cette énergie au reste du corps. En effet les pensées ne viennent pas du cerveau mais sont captées telle une énergie libre, par celui ci. Le type de pensées que nous avons est déterminé par notre biologie, notre santé, notre environnement, notre culture, notre éducation etc. Nous sommes un peu comme une station radio qui capte et émet à une certaine fréquence. Quand on dit “je pense”, on sous entend une action alors qu’en fait, penser est automatique, incontrôlable et indépendant de notre volonté. Ne dites plus “je pense donc je suis”, dites plutôt “je ne suis pas mes pensées” car si je n’ai pas le contrôle sur mes pensées je dois en déduire que je ne suis pas mes pensées, et de là, me demander “qui pense?” Voilà le début de la méditation. 

En observant ses pensées, on se rend compte de certaines choses, la plupart sont complètement inutiles, beaucoup sont négatives, elles constituent un brouillard constant qui fatigue notre mental et l’encombre de bruit de fond sans grand intérêt. Les pensées négatives provoquent des sensations négatives dans le corps quand on y prêtre attention. Des douleurs dans le dos, des tensions, des crispations, une respiration superficielle, en fait les pensées ont un impact constant sur notre bien être, et une action d’érosion de notre force vitale. Il est difficile de s’en rendre compte quand on est engagé à 100 à l’heure dans son quotidien mais quand on prend 15 minutes pour observer, on se rend tout de suite compte. 

La méditation est un état, que l’on peu apprendre à atteindre progressivement. On peut apprendre à passer d’un état chaotique, agité et controlé par des pensées externes, à un état méditatif d’observation de ses pensées. Puisqu’on ne peut les arrêter, il faut les observer. C’est dans cet état d’éveil calme que nous sommes réellement nous mêmes et en contrôle de notre vie. Dans cet état de calme intérieur, une vigilance douce s’installe et nous permet d’appréhender les événements de la vie avec ordre, calme et énergie. Au lieu d’éparpiller notre force vitale dans 6000 directions différentes par jour, nous pouvons canaliser cette attention vers ce qui est bénéfique pour nous. Les pensées ne constituent pas l’intelligence. L’intelligence c’est la qualité de l’espace entre nous et nos pensées. 


 

 

 


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